Des niveaux suffisants de Bor entraînent une meilleure floraison et fonctionnement des organes reproducteurs (pistil, anthère, pollen), ce qui améliore la fécondation et la formation de fruits.
Le cuivre participe à la synthèse de la lignine qui imprègne les parois cellulosiques des cellules végétales et leur apporte rigidité, imperméabilité à l’eau et résistance à la décomposition. Les plantes approvisionnées en cuivre versent rarement, tandis que les plantes carencées en cuivre sont flasques et cassantes.
Le cuivre, le manganèse et le zinc améliorent la fixation de l'azote et participent à la synthèse des protéines ce qui augmente leurs teneurs dans les graines et les céréales.
Les oligo-éléments appliqués en automne améliorent la résistance à l'hiver des cultures d'hiver. Par exemple, le Bor facilite l'accumulation de sucres solubles, tandis que le zinc, le manganèse et le cuivre favorisent la création d'un système racinaire solide.
Les maladies abiotiques des plantes sont dues à divers facteurs environnementaux tels que la sécheresse, les carences en minéraux, le stress hydrique, la salinité, les variations climatiques. Ces tresses impactent le potentiel des rendements, en effet, ils sont à l’origine de 80 % des pertes. Une bonne gestion du stress abiotique permet d’améliorer le métabolisme et la croissance des cultures assure ainsi un meilleur rendement.
Le stress biotique des plantes est dû à divers organismes vivants tels que les bactéries, les champignons, les virus, les nématodes, ainsi que les insectes. Ces micro-organismes sont susceptibles de causer une grande diversité de symptômes pour lesquels existent de nombreuses confusions de diagnostic. Les maladies d’origine biotique impactent la croissance des plantes et affectent ainsi le rendement durant la culture.